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Découvrez le centre de formation de Bienne qui forme les futures stars du foot suisse
Découvrez le centre de formation de Bienne qui forme les futures stars du foot suisse

24 Heures

time23-07-2025

  • Sport
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Découvrez le centre de formation de Bienne qui forme les futures stars du foot suisse

Accueil | Sports | Euro 2025 | À Bienne, au cœur de la Tissot Arena, des filles de 12 à 15 ans s'entraînent toute la semaine dans le but de rejoindre l'élite du football suisse. Reportage dans le centre de formation de l'ASF. Fanette Fabrizio , Publié aujourd'hui à 20h05 Au centre national de Bienne, 21 jeunes talents s'entraînent en espérant un jour vivre de leur sport. ASF En bref: Par la fenêtre du bus qui mène au centre de formation de l'Association suisse de football, on aperçoit des affiches imposantes ornant la halle principale de Swiss Tennis. La médaille d'or de Marc Rosset à Barcelone, celle de Federer et Wawrinka à Pékin, de Belinda Bencic à Tokyo, sans oublier Martina Hingis et Timea Bacsinszky, argentées à Rio. Le nom de la route arpentée? «Allée Roger-Federer». Au bout de la rue, la moderne Tissot Arena, antre du FC Bienne et théâtre du récent exploit du club de Première Ligue en demi-finales de la Coupe de Suisse contre YB. Ici, à Bienne, tout respire le sport. Quatre entraînements par semaine au pied de la Tissot Arena Si dans le bar du centre sportif les décorations rappellent davantage les hockeyeurs du HC Bienne, à peine les portes arrière du centre poussées et après quelques escaliers en colimaçon, d'autres posters. De foot, cette fois-ci. Ramona Bachmann , Coumba Sow , Lia Wälti. Elles sont là, encadrées sur les murs, pour inspirer celles qui, toute la semaine durant, s'entraînent dur pour rejoindre leurs idoles «chez les grandes» qui ont soulevé les foules lors de l' Euro 2025 . À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. Car ici, à Bienne, siège du centre de formation de l'ASF, des jeunes filles de 12 à 15 ans – de la 9e à la 11e HarmoS – s'entraînent du lundi au vendredi durant l'année scolaire. «Toute la semaine, on vit dans une famille d'accueil, ici à Bienne. On va à l'école le matin, on mange ici à midi, avant d'aller nous entraîner. On mange de nouveau ici le soir, avant de rentrer dans nos familles d'accueil. Le vendredi, après les cours, on rentre chez nous, pour voir nos familles. Le week-end, on joue dans nos clubs respectifs», détaille Elynn Raymond, 15 ans et joueuse du Team Bas-Valais. En plus de cadres avec les photos de joueuses de l'équipe A, un «Wall of Fame» décore la salle où les jeunes joueuses font leurs devoirs dans la Tissot Arena. DR Un mode de vie qui peut paraître intense pour des adolescentes. «Au début, c'était dur d'être loin de ma famille et de mes amis pendant la semaine, mais je m'y suis faite assez rapidement», raconte Kenissa Blaser, 15 ans. Dans les couloirs de la Tissot Arena, ces jeunes joueuses vivent au plus proche des conditions des professionnelles. Dans le vestiaire, les 26 casiers alignés contiennent tous les essentiels – du gel douche aux claquettes, en passant par les deux paires de crampons pour certaines joueuses. Durant l'entraînement, le sérieux règne. Conservation de balle, communication limpide, (très) peu d'erreurs techniques, entourées d'un staff aux petits soins. Sans oublier la possibilité de passer par la case soin, avec des physios à disposition des joueuses. Un manque d'infrastructures pour le football féminin Né à Huttwil au début des années 2000, ce centre de formation a déménagé à Bienne en 2017. Selon le directeur du centre, David Meister, la cité seelandaise a sonné comme une évidence. «Il s'agit d'une ville plus centrale et bilingue, ce qui est très important. De plus, être proche de Macolin est un véritable atout puisque l'on travaille beaucoup avec le centre national de sport. Ici, les jeunes filles apprennent la technique du jeu, mais aussi le mode de vie des pros: nutrition, attitude et récupération.» Pour aider ces footballeuses en herbe, quatre entraîneurs – deux hommes et deux femmes –, tous professionnels, se relaient durant la semaine. Tous les frais sont pris en charge par l'Association suisse de football, aidée par des financements européens de l'UEFA, qui soutient le projet. Les joueuses ne doivent payer que le séjour dans les familles d'accueil. «Avec Servette qui investit beaucoup et Lausanne qui a de beaux projets, le foot féminin en Romandie va se développer», pronostique David Meister, responsable du centre national. ASF D'ailleurs, le centre est exclusivement réservé aux jeunes filles, ce depuis son ouverture en 2004. «Ce choix s'explique par le fait qu'en général, dans leur club, les filles n'ont pas la possibilité de bénéficier d'infrastructures solides, à l'inverse des garçons», expose David Meister. Et, de manière générale, les clubs masculins ont tous un centre de formation qui leur est propre. Chaque année, ce sont environ dix nouvelles adolescentes qui sont sélectionnées. «Elles représentent les meilleurs espoirs du football féminin suisse», appuie le responsable. À Bienne, les Romandes se font une place Au total, la volée est composée de six joueuses romandes et de quinze suisses alémaniques. Une tendance qui devrait bientôt changer, selon le directeur du centre. «Le football féminin a une plus grande histoire en Suisse allemande. Mais avec Servette qui investit beaucoup et Lausanne qui a de beaux projets, le foot féminin en Romandie va se développer», pronostique David Meister. Ce centre de formation de l'ASF est donc un moyen pour les jeunes joueuses suisses de se développer, en aspirant à une carrière professionnelle. «La majorité des joueuses jouera en première division suisse», espère Dominik Erb, responsable communication du football féminin à l'ASF. Ce centre est même le seul moyen d'y parvenir, selon David Meister. Mais les clubs ne l'entendent pas forcément de cette oreille et rechignent parfois à l'idée de laisser partir leurs joyaux. «Parfois, les clubs ont l'impression d'avoir les mêmes infrastructures, alors ils ne comprennent pas pourquoi les filles devraient s'entraîner ailleurs la semaine», confie le responsable du centre. Il affirme toutefois que les rapports entre les clubs et l'ASF sont bons et constituent même un élément primordial. Et de rappeler qu'ils ont un projet commun: aider les jeunes joueuses à devenir professionnelles. À lire sur l'Euro 2025 et le football féminin Newsletter «Euro 2025» Vous ne voulez rien rater de l'Euro? En vous inscrivant à cette newsletter, vous serez informé·e à temps des performances de l'équipe de Suisse et des grands moments de cette compétition. Autres newsletters Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

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